Mauboussin

Maison de joaillerie parisienne fondée en 1827, M. Rocher puis Jean-Baptiste Noury acquièrent une grande notoriété grâce à la qualité de leurs réalisations et à la qualité du choix des pierres et perles.

Georges Mauboussin, neveu de Jean-Baptiste Noury, entre très tôt dans la maison.

En 1923 « Mauboussin, successeur de Noury » s’installe rue de Choiseul.

De 1928 à 1931, il organise dans ses salons, au premier étage, trois expositions sur l’émeraude, le rubis et le diamant, s’attirant la grâce du public et de la presse française et américaine.

La pièce maîtresse d’une de ces expositions est l'émeraude de 24 carats de Joséphine offerte par Bonaparte.

Il récolte également de nombreux succès lors d’expositions internationales.

Son génie créatif est appuyé par ses qualités commerciales et il ouvre des succursales à New-York, au Brésil et à Londres. Tout est cependant contrôle par la maison mère de Paris.

Pierre Mauboussin, son fils, vient l’aider dès les années 20 mais se passionne ensuite pour l’aéronautique. C’est alors le neveu de Jean-Baptiste Noury qui prend le relais, Marcel Goulet.

La maison connait un immense succès au cours des années Art Déco. On redécouvre des pierres telles que l’onyx, le corail, la nacre, le jade. C’est encore l’emploi et l’association de très belles pierres qui font la renommée de la maison.

Marcel Goulet acquiert dans le même temps des pierres connues mondialement tel le Nassak, diamant de 89 carats. Désormais la maison attire une clientèle princière et de stars (Marlène Dietrich, Greta Garbo…)

A partir de 1942, c’est Jean Goulet Mauboussin, le fils de Marcel, qui reprend les rênes de la maison. Il s’associe avec la maison New-yorkaise Trabert et Hoeffer et possède des succursales sur tout le territoire américain.

En 1945, Mauboussin déménage place Vendôme.

La maison reste une affaire familiale. Depuis les années 80 des lignes sont créées à l’instar de « Nadia » mariage de la nacre et du diamant sur une même bague, les bagues Olympe également avec un brillant central épaulé de deux rouleaux de diamants baguettes. Clarté et sobriété sont de mise avec ces modèles.

En 1994, Mauboussin se met à fabriquer des montres en s’alliant à la haute technicité suisse.

Depuis 2002 la marque s’est lancée dans la démocratisation de ses créations, rachetée par l’homme d’affaire Dominique Frémont. Il offre un nouveau visage à cette marque, en misant sur les bijoux accessibles, notamment les bagues de fiançailles. Il se permet de faire de la publicité en affichant les prix des créations, communique sur la fabrication des bijoux en Asie, et vend des bagues de fiançailles à partir de 500 €.

En 2014, nouveau coup de théâtre, afin de briser la lassitude du marché, l’entreprise dirigée par Alain Némarq, quitte la place Vendôme pour la rue de la Paix et fait à nouveau fabriquer ses bijoux par des ateliers français ou européens. Les prix accessibles sont maintenus et la marque est aujourd’hui en très bonne place sur le marché de la joaillerie française.